Alors que mes amis de partout dans le Bénin rivalisent d’inspiration pour créer leurs mouvements politrucs en vue d’objectifs alimentaires difficilement voilés, ma plume est sortie de son tiroir m’intimer l’ordre de suivre leur exemple.
Tout à fait ! J’ai désormais l’intention de créer mon mouvement aussi. Je lui ai même déjà trouvé un nom : TAIS-TOI !!!

Comme vous le savez, ce nom quoiqu’ insolite cache mal mes intentions tellement j’ai mal aux oreilles. Le tintamarre des piètres apprentis politichiens qui foisonnent dans ce pays a fini de me rompre le tympan que j’en suis arrivé à n’en presque plus entendre la voix même de ma propre raison. Y-a -il dans notre Miglotchémè national quelqu’un qui comme moi a envie de célébrer un petit moment de ce silence que les rois de la fourberie refusent de nous accorder depuis 8 ans maintenant ? Qu’il se joigne à moi.

Y-a -il dans notre Miglotchémè national quelqu’un qui comme moi a envie de célébrer un petit moment de ce silence que les rois de la fourberie refusent de nous accorder depuis 8 ans maintenant ? Qu’il se joigne à moi.

Qu’il dise avec toute la hargne dont il est capable combien il a envie de vomir de voir des gens cracher dans la marmite après y avoir savoureusement goûté aux délices d’ un pouvoir pompeusement célébré jadis ! Ce peuple serait-il frappé d’une telle amnésie qu’il y ait besoin de tous nous interner !!! Qu’ils se taisent bon sang !!!

Qu’il dise aussi aux bavards de la république de se taire quand il n’ont rien de mieux que les sirènes intempestives de promesses que nous espérons voir se réaliser avant que Ben Laden ne ressuscite ! Puisqu’ils mangent, qu’ils aient au moins la bonne éducation de se taire !!!

Et puis, il y a aussi mes amis les écrivaillons. Eux aussi devraient la boucler pour de bon. Qu’ils se taisent puisque nous avons d’avance ce qu’ils ont à nous dire ! D’ailleurs, apparemment je dois être en train de délirer puisque je viens juste de prétendre qu’ils disaient des choses !

La vérité c’est qu’ils sont les complices des autres pour nous casser les oreilles. Ce sont  juste des caisses de résonance. Certes de puissantes caisses de résonance mais s’ils n’avaient pas besoin de nourrir leurs familles, Dieu combien on les remercierait de ne pas relayer les foutaises de nos amis politricheurs de tous bords.

Au final me direz-vous, qui a droit à la parole ? Eh bien ceux qui comme vous ont quelque chose à dire mais à qui personne ne demande rien.

Arnaud Karl Job

Arnaud Karl Job